ESCB ITEP : Bivouac à Sabart |
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Nous voilà devant le départ après un ferrailleur sur la gauche. Nous partons lourdement chargé et plusieurs chemins s’offrent à nous… Je ne me rappelle pas du tout la direction à prendre, voilà plus de dix ans que je ne suis pas venu ici… Nous marcherons 60mn pour trouver l’entrée, rapidement nous somme dans l’ambiance. Rien ne sera facile, l’adaptabilité et de rigueur, tout doit se gagner dans la spéléologie, Il faut trouver l’entrée, le bivouac, préparer les fondamentaux de base… Les jeunes comme les adultes qui m’accompagne réagissent plutôt bien, les quelques excès de colère ne me sont pas dirigé. L’entrée est somptueuse même si en hiver la lumière ne met pas en valeur les différentes entrées de puits de lumière. Pour ne pas se trompéter, il faut prendre à gauche, l’entrée surplombe le ferrailleur (15mn de marche).
Rapidement en faisant équipe nous trouvons la suite vers les grandes salles. Nous découvrons aussi les restes d’un bivouac sympathique mais venteux.
« Cette grotte de Sabart est le règne du gigantisme, au point qu’il est bien malin-ou bien chanceux- celui qui ne s’égare pas dans ce labyrinthe de salles et de galeries. Norbert Casteret, lui-même, m’avoua que durant une heure ou deux, il avait tourné en rond au milieu des diverticules pour trouver la sortie. » En tout cas nous avons bien rit. Le bivouac est vraiment bien sauf la température faible due au vent, je dirais entre 6 et 8 degrés alors que cela devrait tourner dans les 12°. Je pousserais bien notre investigation plus loin mais nous somme fatigué et le temps presse. Alors un peu à regret je décide de rester là. Le camp se monte vite. Sans devoir rien dire tout les jeunes font se qu’ils ont à faire, autonome et en groupe ils travaillent ensemble au camp de base. Après nous nous racontons des histoires drôles pour nous rassurer « l’histoire de l’ours bleu qui aime Didier… »
Après un petit déjeuné bien mérité nous partons visiter la grande salle cylindrique ou là le bivouac aurait été idéal, plus humide mais sans vent. Nous n’aurons pas le temps d’explorer la grande salle aux colonnes. Le retour sera dur beaucoup dormirons sur le trajet, la musique tournera en boucle mais n’éveillera pas nos sens endormis… Je suis muet mais heureux de cette expérience inoubliable avec les jeunes même si je ne développerai pas ici tout le bénéfice de ces moments partagés. Les photos:
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